Tous le propriétaires de chats le savent, avoir un animal, et plus précisément un félin domestique, entraîne des responsabilités ainsi que quelques risques dont il faut se prévenir pour la santé. Au cours de ce contenu, nous allons principalement axer notre propos autour de la toxoplasmose, en expliquant tout d’abord ce qu’est cette maladie (la contamination, les chiffres, les risques pour les humains…), puis en survolant les modes de contamination, les symptômes, les manifestations et les moyens de lutter contre la contagion.
I – La toxoplasmose pour les nuls.
La toxoplasmose est une infection due à un parasite qui se reproduit dans l’intestin des chats notamment, mais pas uniquement. Chez l’humain, le très grande majorité du temps, c’est une infection bénigne, sauf chez les personnes dont le système immunitaire est affaibli par une maladie ou par un traitement médicamenteux ; par ailleurs, lorsque la toxoplasmose touche une femme enceinte, l’infection peut gravement affecter le fœtus et, dans certains cas, provoquer des lésions du cerveau et des yeux, voire de malformations.
La contamination se fait (en ce qui concerne les chats…) par l’intermédiaire des selles de votre matou (ou bien d’objets qui ont été souillés par ces dernières, comme la litière, les fruits et légumes poussant près du sol, etc.). La contamination par le toxoplasme se fait lorsque l’on porte les doigts à la bouche, lorsqu’on vient de changer la litière du chat, de manipuler des fruits et légumes contaminés, etc. L’hygiène est donc essentielle à la prévention de la toxoplasmose.
Il faut savoir que de très nombreux chats ont été en contact avec la toxoplasmose au cours de leur existence, mais cela ne veut pas dire qu’ils sont absolument tous à risque. En effet, selon les études qui se sont penchés sur le sujet, entre 15 à 64% des chats ont contracté ou vont contracter la toxoplasmose dans leur vie. Si l’on estime donc que plus de la moitié des chats ont été ou seront en contact avec cette maladie, tous n’ont pas été malades, loin s’en faut.
Dernière petite information à savoir : la période durant laquelle le chat est susceptible de contaminer son entourage ne s’étale que sur 3 semaines, au maximum ; une fois que ce délai est dépassé, alors le chat est immunisé contre le parasite.
II – Les modes de transmission et les symptômes de la toxoplasmose.
Si l’on en croit les études qui ont été réalisées sur le sujet, la principale source de contamination du chat par la toxoplasmose, provient tout simplement de sa nature de chasseur… Qu’on se le dise, la plupart des chats contaminés par les parasites de la toxoplasmose (aussi appelés Toxoplasma gondii, ou encore toxoplasme…), le sont après être parti en chasse de petits rongeurs et autres proies potentielles, qui sont porteuses de formes dites ‘enkystées’ de ce parasite. On parle alors d’hôtes intermédiaires, puisque ces petits rongeurs ne contractent pas la maladie pour leur part.
Au niveau des symptômes observés que le chats, ils peuvent être divers et d’une intensité très graduée, en voici les principaux :
– de la fièvre.
– des ganglions gonflés.
– une forme de somnolence ou de la fatigue passagère et récurrente.
– une digestion détraquée et des diarrhées.
– une inflammation plus ou moins intense au niveau des yeux.
Afin d’être tout à fait complet sur le sujet, il faut savoir que le risque de développer la maladie chez les chatons et chez les individus dont le système immunitaire est déjà affaibli, est significativement plus important.
Pour ce qui est de la transmission de la maladie du chat vers l’humain, il semblerait que le simple contact avec l’animal ne soit pas un facteur déterminant, ce qui devrait rassurer la plupart d’entre nous, n’est-ce pas ? Il apparaît que la contamination se fait le plus souvent par le biais de l’alimentation, directe ou indirecte, c’est-à-dire via l’ingestion volontaire ou non de particules ou d’aliments contaminés, que ce soient des légumes mal lavés, de la viande insuffisamment cuite, etc.). Nous l’avons déjà souligné, mais les excréments de votre chat, les souillures, sont bel et bien le mode de transmission privilégié, et de loin, de la maladie. Une fois que l’on sait cela, alors on se rend compte du caractère critique que prend la litière de votre chat au sien du foyer.
III – La grossesse est une période particulièrement sensible.
Avant toute autre chose, et cela pour rassurer la majeure partie d’entre-vous, sachez que 80 % des toxoplasmoses chez la femme enceinte n’entraînent aucun symptôme ; toutefois, d’une manière générale, on peut considérer que plus la contamination par le parasite survient tôt lors de la grossesse, plus la toxoplasmose congénitale risque d’être grave.
La transmission vers la femme enceinte n’est pas différentes des autres, cela passe principalement par :
– une consommation de nourriture, d’eau, ou de matière (de la terre, de la litière…) souillée par des excréments de chat qui contiennent des parasites toxoplasmes (dans le cas de la litière, on parle de contact…et non de consommation, bien évidemment…).
– en consommant de la viande contenant des kystes de toxoplasmes sans l’avoir faite cuire assez.
Chez une femme enceinte qui est contaminée par la toxoplasmose, les risques de maladie grave ou de malformations du fœtus ou du nouveau-né sont réels. Quel que soit le mode d’infection (par contact avec de la litière souillée, par ingestion d’une viande porteuse de toxoplasmes…), les parasites (toxoplasma gondii) sont capables de traverser la barrière placentaire, cet organe qui alimente et accueille le fœtus, et d’infecter ce dernier à tout moment de la grossesse (plus l’infection arrive tôt, plus les risques sont élevés…).
Chez le nouveau-né, la toxoplasmose peut s’accompagner de différents symptômes :
– la microcéphalie et parfois un déficit ou un retard intellectuel.
– une forme d’inflammation cérébrale.
– la jaunisse.
– une augmentation sensible de la rate et/ou du foie.
– une inflammation du cœur, des poumons et des yeux (que l’on appelle choriorétinite, et qui peut entraîner la cécité).
– une éruption cutanée plus ou moins intense et généralisée.
Pour être tout à fait complet sur le sujet,sachez que les enfants nés porteurs d’une toxoplasmose congénitale peuvent tout aussi bien tomber gravement malades et décéder immédiatement après la naissance, ou bien rester asymptomatiques pendant des mois, voire des années ; d’autres ne tombent tout simplement jamais malades.
IV – Comment éviter la contagion du chat vers les humains ?
Nous l’avons déjà souligné et nous insistons à nouveau sur ce point, car c’est un point pivot : évitez au maximum le contact avec les excréments de votre chat et tout ce qui a été souillé.
Voilà pourquoi les litières traditionnelles ne sont pas toujours les plus indiquées, car elles ont parfois tendance à se disperser autour de la caisse ou de la maison de toilette, ne s’agglomère pas de façon optimale, etc.
C’est précisément la raison pour laquelle, que vous soyez enceinte ou non, mais à fortiori si vous l’êtes, le choix d’une litière automatique peut s’avérer non seulement pertinent, mais aussi, et peut-être surtout, plus sûr.
La litière automatique ComfyCat, un allié de poids contre la transmission de la maladie :
ComfyCat possède une grande expérience et met un point d’honneur à mettre au point des produits de top qualité,et cela vaut aussi pour les litière automatiques.
Ce modèle parfaitement conçu et pensé possède un système de lampe ultra-violet qui permet de détruire pas moins de 99.9 % des bactéries se trouvant dans la litière et le bac à déchets (y compris les toxoplasmes). Les UV sont impitoyables avec ce type de bactérie et le grand bac à déchet est pour sa part isolé par des sacs plastiques très simples à fermer et à remplacer ; le tout sans contact direct avec les excréments et donc, sans le moindre risque de cntagion.